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CREPON, CHATEAU DE CREULLY

mardi 14 mars 2017, par cmcgarry

Village rural du Bessin de 218 habitants groupé autour de son église, Crépon a des origines incertaines. Le nom même de Crépon vient d’un Romain dénommé Crispus. Dans le langage courant, Crépon est un tissu, un type d’étoffe appelé « crêpe, gaufre, papier crépon » ou encore un rouleau de cheveux postiche pour faire gonfler les coiffures.

A son apogée en 1806, ce village a compté jusqu’à 541 habitants. Il y avait 5 prêtres à cette époque là (3 prêtres et 2 obitiers qui étaient des prêtres chargés des services funèbres) et la paroisse avait un titre de doyenné. Elle a beaucoup perdu au XIXème siècle. L’économie d’alors était basée sur l’agriculture puisque Crépon avait deux tiers d’agriculteurs. Aujourd’hui, seules 4 exploitations agricoles sont basées dans le village et cultivent lin, blé et betteraves sucrières qui remplacent la polyculture d’hier.
Le village est alimenté par la rivière « la Provence » qui se jette dans la mer à Ver-sur-Mer. Aucun vestige préhistorique romain ou gallo-romain n’a été recensé.

L’histoire de Crépon commence avec l’arrivée des « hommes du Nord » et plus précisément avec Rollicon, compagnon de Rollon, originaire du Danemark. Ses compagnons vont devenir des seigneurs de Crépon. Le plus important d’entre eux est sans conteste Osbern appelé aussi Guillaume Fitz Osbern qui fut, non seulement baron de Crépon mais également Sénéchal de Normandie. Il avait épousé sa seconde femme « à la more danico » c’est-à-dire, « qu’il n’était pas vraiment lié par les liens du mariage ».

Guillaume Fitz Osbern fonda 2 abbayes au XIème siècle : Lyre et Cormeilles situées dans l’Eure et plaça l’église de Crépon sous le patronat de celle de Cormeilles. A l’instar du Conquérant, lui et son épouse Adeline sont tous 2 inhumés dans leur abbaye : à Lyre pour Adeline et à Cormeilles pour Ozbern.

Osbern a été désigné par Robert le Magnifique pour être le tuteur de Guillaume le Bâtard. Il le paiera de sa vie parce qu’il va être assassiné au château de Vaudreuil. Le duc Guillaume aura, par la suite, une grande affection pour le fils d’Osbern. Le Seigneur de Crépon avait beaucoup de biens dans le Bessin, en Seine Maritime et également à Breteuil sur Iton.

Fermes-manoirs : le Bessin se caractérise par le nombre considérable de « fermes manoirs ». Il s’agit d’exploitations agricoles qui correspondent à un fief féodal, des terres nobles qui offrent un grand nombre d’avantages.
Sur le plan architectural, ce qui est remarquable c’est le « logis du Seigneur » et les bâtiments d’exploitation organisés autour d’une cour rectangulaire (logis du fermier, étable, laiterie, écurie, charreterie, granges …).
On peut constater l’importance des bâtiments, le côté ostentatoire du portail et du logis du seigneur. Leur nombre a souvent été sujet à controverses. ; on pense qu’en 1640 il y avait 450 à 460 fiefs nobles.

Pourquoi ce type de constructions ? Après la Guerre de 100 ans, force est de constater que la Normandie s’est plutôt bien relevée ce qui a permis de « placer des capitaux » dans la terre. Ainsi, un roturier pouvait devenir possesseur d’un « fief noble » et être ensuite anobli.
Ces « fermes manoirs » sont des édifices bâtis soit pour des « gens de robe », soit pour des roturiers anoblis par la suite (ce qui a entraîné une révolution agricole).

Parmi les fermes manoirs les plus remarquables figure la « ferme de la Rançonnière » bâtie au début du XVIIème siècle. Elle se caractérise par son portail monumental comparable à un autre portail à Villiers-le-Sec.
La Rançonnière possède 2 portes piétonnes (ce qui est rare) et une porte cochère.
Echauguettes et créneaux de ces belles demeures n’ont u’une fonction décorative et n’évoquent qu’un vieux droit d’établir des fortifications.

Selon l’historien Pierre Brunet, au XVIIème siècle on est passé d’une économie céréalière à une économie bocagère. Toujours selon lui, « le bocage est une création de l’homme ». Les haies de haute volée ont ainsi permis de maintenir dans des prés clos, des animaux qui pouvaient se nourrir de l’herbe. La moyenne d’une pièce de terre était d’un hectare.
Ensuite, les agriculteurs récoltaient le lait pour produire du beurre (beurre salé grâce aux Marais salés de la baie des Veys.
Ces mottes de beurre obtenues sont mises dans des poteries de Noron. Tous ces produits, (beurre, poteries) étaient ensuite exportées vers la baie de la Seine et même jusqu’en Angleterre.

Dans le Bessin, force est de constater que la densité de ces manoirs est importante (au moins 7 fermes manoirs à Crépon même) parce qu’il y avait de nombreux nobliaux dans le passé. Sur les 540 hectares que compte Crépon aujourd’hui, une dizaine de seigneurs se partageaient la propriété agricole de Crépon.

Eglise de Crépon : lieu de réunion de la population, l’église de Crépon est dédiée à Saint Médard et Saint Gildard. Il s’agit d’une église romane du XIIème siècle fortement remaniée puisque la nef était plus basse à l’origine. Elle a été très restaurée au XIXème siècle avec une surélévation de la nef pour percer une ouverture.
Quant à la façade, elle date du XIIIème siècle et montre des traces de l’ancienne toiture. Aujourd’hui, l’église possède 3 toitures. (toiture en bâtière et en appentis) des baies ogivales permettent d’avoir davantage de lumière. A la base des culots, la statue d’un ange porte une mitre d’évêque à droite et celle d’un autre ange tient un blason à gauche.

La pierre très dure est gélive c’est-à-dire susceptible d’éclater. Selon Arcisse de Caumont, les murs ont été amincis. Quant aux sculptures, chapiteaux et arcs, ils ont été refaits. Avec ce style néogothique, l’architecte s’est fait plaisir.
Au XVIIIème siècle, la richesse de la paroisse va lui permettre de doter l’église d’un ensemble de boiseries de style rocaille (qui font penser à celles de l’Abbaye aux Hommes). Ces boiseries font la réputation de l’église de Crépon. Elles sont décorées de rinceaux, courbes et contre-courbes, mascarons, têtes d’anges, croix à doubles traverses, crosses, mitres, etc ...

Deux bancs du XVIIIème siècle ferment la nef. : ce sont des bancs seigneuriaux destinés à assurer le service religieux et qui servent pour les concerts.

Retable du transept Nord : la totalité du retable a été déplacée. Il s’agit d’un retable dans le goût italien avec colonnes torsadées, pilastres, anges, rinceaux, chapiteaux d’inspiration antiques, donc répertoire classique.
Les portes de ce retable viennent du jubé (détruit en 1689). Dans la niche principale, il y avait un tableau et non 2 statues en plâtre du XIXème siècle de 2 évêques utérins (Saint Médard et Saint Gildard) qui étaient des personnages de l’aristocratie franque ayant vécu au Vème / VIème siècles.
Saint Médard était évêque de Noyon. Il est souvent invoqué contre le mauvais temps ; pour ou contre la pluie d’où son sobriquet de « saint pluvieux ». En témoigne l’adage suivant « quand il pleut à la saint Médard, il pleut 40 jours plus tard » ou encore « Saint Médard, grand pissard, fait boire le pauvre comme le richard ».
Saint Gildard, évêque de Rouen appelé également Saint Godard (attention rien à voir avec le réalisateur Jean-Luc Godard).
Leur fête est célébrée le même jour : le 8 juin.

Maître autel à deux faces : c’est-à-dire qu’on peut dire la messe des 2 côtés. Il est dit « à la romaine » et décoré de la colombe du Saint-Esprit, du pélican donnant à manger à ses petits, du ciboire surmonté d’un baldaquin (le tout couronné d’une croix au sommet).

Tableau de l’abside : Réalisé au XVIIIème siècle, il s’agit d’une copie d’un tableau de Charles Lebrun conservé au Musée de Troyes. (tableau beaucoup plus petit d’1,50 de long et 1,20 de haut). Celui de Crépon se caractérise par ses dimensions considérables. Le Roi Soleil avait beaucoup d’admiration pour Lebrun et lui a commandé une élévation de croix (croix fichée dans le sol), iconographie peu courante avec un tableau trois fois plus grand que l’original.
Cette œuvre d’art occupe le fond du chevet. Elle avait été exposée dans une salle de billard à Versailles.

Entre le tableau de Lebrun et celui de Crépon, il y a une gravure réalisée par Benoît Ier Audran (gravure inversée par rapport à la toile parce que le visage du Christ est tourné vers la droite sur la peinture et vers la gauche sur la gravure.).
Cette toile a été exécutée dans l’entourage d’Eustache Restout, chanoine de l’Abbaye de Juaye-Mondaye. Ce dernier a dirigé la restauration de l’Abbaye au XVIIIème siècle.
A gauche de l’œuvre d’art, il y a une lunette où un sondage a été réalisé en 2007 permettant de voir la qualité des coloris, très vifs.
A noter que cette église n’a pas subi de déprédations pendant la Révolution.

Dernier élément, non pas des moindres : le clocher : il peut être considéré comme le morceau phare de l’église coiffé d’un toit en bâtière.
A l’extérieur, dans la partie haute de ce clocher, se trouve une « coursière de guet » (balcon d’un mètre de large) installé à la fin de la guerre de Cent Ans pour surveiller du côté terre comme du côté mer. A noter également également des animaux qui sont des modillons anciens qui sont sur les rampants de l’église.

En 1944, au moment du Débarquement, Crépon était très proche du littoral. Nombreux sont les habitants ayant participé à l’installation des « asperges de Rommel » !
Le village a été libéré assez rapidement le Jour J par les soldats des Green Howards débarqués à Ver-sur-Mer sur Gold Beach. (libéré vers 11 heures ou en début d’après-midi). Il y a eu une escarmouche assez sérieuse à laquelle a participé le Sergent Stanley Hollis. Il a fait preuve de beaucoup de bravoure en capturant un point fortifié allemand et en faisant 26 prisonniers. Ainsi, il a été décoré de la « Victoria Cross » qui est la plus haute distinction militaire chez les Britanniques.

Statue de Stanley Hollis : en 1996, d’anciens de son régiment on érigé une statue en sa mémoire (statue en bronze le représentant fatigué, de manière réaliste). Lors de cette inauguration, le Roi de Norvège, Harald V qui était le comandant en chef des Green Howards était présent. (régiment dissous quelques années plus tard).
Pendant la guerre, il n’y pas eu de victime à Crépon. Seul un manoir a été volontairement incendié par les Allemands.

CHATEAU DE CREULLY : le château peut être loué pour des mariages (1 000 € si l’on est Creullois et 2 000 € pour toute personne extérieure).
Zone tampon entre le Bessin et la plaine de Caen, Creully est mentionné en 1058. dans la charte de fondation du Prieuré de Saint Gabriel par Richard et son fils Turstin de Croilli.
La famille de Croilli est apparenté à Rollon et est propriétaire de nombreux fiefs dans le Bessin dont sans doute une demeure à Creully.
L’histoire de Creully est indubitablement liée à celle des ducs de Normandie puisque peu après la signature de l’accord de Saint Clair sur Epte en 911, Haimon le Dentu, un des fils de Rollon et important chef de village, hérite de Creully. Surnommé « le Dentu » à cause de sa grosse mâchoire, il va rapidement prendre le titre de Baron de Creully et faire construire un château vers 1035.
Son fils, Robert Fitz Haimon a participé à la bataille de Hastings avec Guillaume. Pendant 7 siècles, la même famille va régner sur le château. A partir du règne de louis XI, l’histoire de Creully est liée à celle du Roi de France, notamment à travers la famille de Sillans.
22 barons se sont succédés jusqu’en 1682, date à laquelle Antoine V de Sillans criblé de dettes, doit se résoudre à le vendre à Colbert. Ce dernier s’éteint l’année suivante. Ses héritiers conserveront le château de Creully jusqu’à la Révolution.
La Baronnie de Creully est décimée à la Révolution.
Confisquée à la Révolution, cette forteresse va devenir la propriété de riches terriens. Il échoue à la commune en 1946 après son rachat.

Aujourd’hui, ne subsiste qu’une partie de l’ancienne forteresse qui domine la vallée de la Seulles. Ses remparts ont été démolis sous Louis XI. Dix ans plus tard, « l’universelle Aragne » autorise sa reconstruction. Cependant, écurie, basse-cour et écuries ont été victimes de la Guerre de Cent ans. Aujourd’hui, le jardin médiéval a succédé aux anciennes cuisines.

A ses débuts, vers 1050, ce château ne ressemblait pas à une forteresse défensive, mais plutôt à un grand domaine agricole avec sa haute salle charpentée, culminant à 18 mètres de haut (salle de type « aula » où le seigneur tenait ses assemblées) sans oublier cuisines et communs.
Vers 1360, le château devient place forte. Il a successivement changé de mains suivant les occupants (français ou anglais).

Au-dessus de l’entrée, se trouvent des fentes verticales correspondant à l’ancien tablier du pont-levis. Subsistent également 2 cadrans solaires dont un à l’angle de gauche (celui de l’angle est un cadran anglais).

Pendant la Guerre de Cent Ans, les Anglais ont surélevé la tour carrée, appelée également « tour BBC » (depuis 1944) qui date du XIVème siècle.
Au XVème siècle, la tour de guet (watchtower) a été érigée puis qu’ XVIème siècle, on a bâti la Tour Renaissance de forme arrondie en excroissance. Cette dernière est purement esthétique parce qu’elle ne possède pas d’escalier. On peut affirmer sans ambages que le Château de Creully montre des similitudes avec non seulement d’autres forteresses construites Outre-Manche mais aussi avec 3 châteaux bas-normands (Beaumont-le-Richard, Bricquebec et Barneville-la-Bertran).

Porte d’entrée de style ogival (XIXème siècle) : elle a été faite sous Monsieur de Marguerie, baron très généreux après l’incendie de 1840. Suite à ce sinistre, il a exigé que toutes les maisons soient identiques. 90 maisons du centre du village avaient été détruites par l’incendie.

Blason de Creully : y figurent 3 lionceaux qui symbolisent : bravoure, courage et souveraineté

A l’intérieur du château, on peut voir un croquis montant le château avec des fossés visibles au XIVème siècle ainsi qu’un portant de cheminée qui est un ancien pilier de cheminée sculptée.

Une des cheminées du rez-de-chaussée : culminait à 18 mètres de haut, mais sa hauteur a été réduite :à 3 mètres pour des raisons de chaleur :
Cette cheminée se situe dans une salle construite au XIème /XIIème siècles. Il s’agissait de la salle principale du château utilisée au début pour les fêtes, dîners, comme tribunal.
Au-dessus de cette cheminée, il est possible de voir le blason de la famille de Sillans (XVIème siècle) qui a été partiellement bûché à la Révolution.

Salle romane (XIè / XIIème siècles) : elle est souvent louée pour des journées de mariages. Dans cette salle, 9 travées sont voûtées sur croisées d’ogives primitives (similaires au prieuré Saint-Gabriel Brécy).
Ce château est un des 1ers édifices civils à bénéficier de croisées d’ogives
Cette salle romane permet d’accéder aux souterrains.

Légende de la Dame Blanche : au XVème siècle, une femme dénommée Guillemette est tombée enceinte du baron de Creully appelé Vierville. Quand elle le lui a annoncé, il ne voulait pas reconnaître l’enfant. Ils se sont disputés. Comme elle était couturière, il lui a pris ses ciseaux et l’a tué avec. Peu après, Guillaume est venue le hanter sous une forme blanche. Certaines personnes voient depuis une forme blanche dans le château. Cette légende de la Dame Blanche est aussi connue sous l’appellation « légende de la Dame aux ciseaux ».

CHATEAU DE CREULLET : construit au début du XVIIème siècle, le château de Creullet a été remanié à plusieurs reprises. En juin 1944, cette belle demeure est devenue le quartier général du général Montgomery, commandant en chef des forces terrestres.
Débarqué sur Juno Beach le 12 juin 1944, Monty s’installe dans sa petite roulotte de campement car il ne souhaitait pas dormir dans le château. Il y a reçu le général de Gaulle le 14 juin, Ike le 15 juin et le Roi d’Angleterre Georges VI, père de l’actuelle Reine d’Angleterre le 16 juin. Creully avait été préalablement libéré le Jour J par les soldats canadiens du Royal Winnipeg Rifles du major Fulton assisté d’un détachement des Royal Canadian Scottish.

Tour de la BBC : c’est là où se sont installés les journalistes britanniques du 6 juin 1944 au 21 janvier 1945. Faute de bâtiments adéquats, ces journalistes de la BBC se sont d’abord installés dans les champs. Une fois Creully libérée, ils sont venus ici pour enregistrer sur des disques afin de diffuser des nouvelles de la bataille de Normandie.

Musée de la radio : un musée de la radio, inauguré en 1994, jouxte la tour de la BBC et fait montre d’une riche collection d’appareils radio anciens dont plusieurs utilisés par la Wehrmacht. Un radio amateur, qui était également électricien de Vire, André Alexis, a vendu toute sa collection de postes de radio à la mairie de Creully. S’y trouvent donc des postes à galène, appareils français, anglais, américains, Y figurent également un « jambon » (radio en forme de jambon), un « biscuit » (appareil parachuté dans une boîte à biscuit d’où son nom) en aluminium, le vélo d’André Alexis lui-même. Vu que les radios avaient été confisquées, il avait relié sa radio à la dynamo de son vélo pour l’écouter (ingénieux, n’est-ce pas !). Les habitants de Vire ont caché et sa radio et André Alexis. Ainsi, il a pu échapper aux Allemands et cela lui permettait d’écouter Radio-Londres. Ces messages étaient envoyés à Londres et traduits ensuite en différentes langues.
Son ami François Ménard, décédé depuis peu, a restauré le matériel. Tout cet attirail se trouvait originellement à Vire.

Photographies : sur une des photos de cette salle, on voit de Gaulle descendre la rue principale de Bayeux le 14 juin. Il se trouve près de la maison du cadran solaire et accompagné d’un garçon de 10 ans, Claude Gascouin. Ce petit garçon, quand il suit de Gaulle, croyait à l’époque que c’était le Roi d’Angleterre. Un autre Claude, âgé lui de 15 ans, suivait également de Gaulle (Claude Feutry) qui lui savait très bien qui était de Gaulle.
La 1ère fois que de Gaulle est venu à Bayeux, c’était pour affirmer l’indépendance de la France et asseoir son autorité comme chef de la France libre. Comme les Etats-Unis ne le considéraient pas comme légitime, de Gaulle a toujours refusé de célébrer le 6 juin. Son 2nd discours jette les bases de ce que sera la Vème République.

Marc Chauleur

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